À la maison avec une fracture du col du fémur
Fracture du Col du Fémur : Voir le récapitulatif des articles et de leurs sommaires
Comment vivre chez soi quand on vient
d’être opéré d’une fracture du col du fémur 4 jours auparavant ? Voici mon
expérience qui rendra peut-être service à quelques internautes. Ce samedi 29
décembre 2007 il est 14h30 quand l’ambulance qui me ramène de l’hôtel de La
Fracture s’arrête devant mon domicile, 5 jours après la chute de vélo qui
m’avait immobilisé
sur la route, 4 jours après l’opération
et alors que j’ai seulement fait mes premiers pas hier matin et que je
suis parti avec beaucoup d’inconnues qui pourraient m’inquiéter. Cependant, la
satisfaction de quitter cet hôtel l’emporte largement sur le moment. Bien
entendu il ne faut pas être seul ! En plus de cette
condition incontournable et des soins infirmiers quotidiens il faut
s’assurer de 3 dispositifs essentiels pour vivre ainsi dans les premiers
jours :
L’indispensable
1- Un déambulateur : il m’a été prescrit
pour 3 semaines. C’est vraiment le premier instrument indispensable. Il
m’attend quand les ambulanciers me déposent dans la civière à mon domicile.
Grâce à cet engin je vais pouvoir la quitter seul et aurais pu aussitôt me
déplacer dans toute les pièces du rez-de-chaussée. C’est l’instrument
fondamental de ma liberté et de ma rééducation. Un bémol : celui dont je
dispose possède une tablette qui permet aussi de s’y asseoir ou de poser un
objet, mais comme l’engin est pliable et qu’elle n’est pas verrouillée je vais
me faire mal à 2 reprises en m’appuyant sur elle côté fixe, ce qui l’a fera
soudain basculer. Ce serait pourtant fort simple de prévoir un petit dispositif
pour l’éviter. Je vais écrire au fabricant en ce sens. J’avais le même à
l’hôtel de la Fracture mais sans tablette (elle avait dû être enlevée pour
cette raison). Pour m’asseoir et me relever des WC cet appui me fut très utile,
voire indispensable.
2- Le lit : il
doit être assez haut : la cuisse a été incisée jusqu’à l’os sur 14 cm,
fort heureusement entre 2 muscles, aussi toutes les flexions sur les cuisses
sont très douloureuses voire impossibles au début. En tout cas elles doivent rester
très limitées. Aussi il faut un lit suffisamment haut pour pouvoir s’y asseoir
sans trop de flexion arrière et surtout en pouvant appuyer les mains sur le
lit, dos tourné à celui-ci, les cuisses étant encore peu fléchies. Il devient
alors possible de s’asseoir en contrôlant la descente du bassin avec les bras.
Pour résoudre ce problème, un second matelas avait été placé sur le premier. Un
bon critère simple dont je n’avais pas conscience au début, que j’ai découvert
2 semaines après l’opération et qui ne m’avait pas été communiqué : éviter
de s’asseoir sur une surface moins haute que celle du genou. Il ne faut pas
hésiter à rajouter des coussins. Pour m’allonger une fois assis sur le bord du
lit je me hissais avec les bras en m’efforçant de garder la jambe blessée
tendue, soutenue par le lit et bien dans son axe.
3- Le siège : C’est le même problème que
pour le lit et il est impossible de s’asseoir sur les WC au début, ils sont
beaucoup trop bas. J’y parviendrai, avec quelques douleurs, une semaine plus tard.
J’ai de la chance, on m’apporte un fauteuil pour vieillard avec des roulettes
et un petit pot ! Il est droit avec des accoudoirs carrés, c’est ce qu’il
faut. Là encore ne pas hésiter à rajouter des coussins pour rehausser. Comme il
est sur roulettes je pourrai assez rapidement le déplacer moi-même en tirant
alternativement le déambulateur et le fauteuil que je peux aussi utiliser comme
déambulateur. Le fauteuil de l’hôtel de La Fracture était trop bas ce qui le
rendait pénible.
Les accessoires utiles
Comme on est obligé de rester couché sur le dos il
est préférable de surélever les draps du lit pour qu’ils ne pèsent pas sur le
pied de la jambe blessée. Je le faisais avec un oreiller placé au fond
du lit. La position sur le côté est très pénible car la jambe a difficilement
un appui uniforme et cela provoque des tractions sur les zones blessées. Quand
on est obligé de prendre cette position, pour des soins par exemple, il faut
impérativement intercaler des coussins ou oreillers entre les 2 jambes.
En position sur le dos j’ai aussi utilisé plusieurs petits coussins ou serviettes pour soulever telle ou
telle partie de la jambe, varier souvent les positions et les points
d’appuis pour limiter les gênes et les échauffements. Contre les
échauffements j’ai utilisé une crème à base de beurre de karité qui me sert
pour réduire les conséquences des frottements sur la selle de vélo, c’est très
efficace.
Après une
semaine à la maison je parviens, dans le lit, à rester en position légèrement
basculée vers la droite en soutenant toute la jambe gauche par une série de
coussins. Je pense qu’il ne faut pas chercher sa position, il faut en essayer
plusieurs et en changer régulièrement. Bien entendu il faut aussi prévoir un urinal
pour ne pas avoir à se lever trop souvent au début. Mais dix jours après
l’opération je me lève et me couche beaucoup plus facilement aussi je préfère
me lever plusieurs fois pendant la nuit et marcher plutôt que de ne plus savoir
comment me positionner dans le lit. Je vérifie ainsi que marcher avec le
déambulateur même à 4 h du matin est encore la solution la plus agréable.
Marcher ainsi ne me fait pas souffrir alors que la position allongée n’est pas
toujours aussi confortable, surtout au fil des heures.
Les médicaments
Deux médicaments m’ont été prescrit. Il y a des piqûres
quotidiennes d’héparine de bas poids moléculaire pendant 30 jours pour éviter
caillot et phlébite. L’infirmière passe tous les jours. L’héparine est un
anticoagulant bien connu qui peut avoir au moins 2 inconvénients :
entraîner de l’ostéoporose ou une chute des plaquettes. Ce dernier point est
constamment vérifié 2 fois par semaine par une analyse de sang. Il y a de plus
les soins locaux sur la plaies opératoire ainsi que l’enlèvement des agrafes
qui seront réalisés à domicile par l’infirmière.
Il y a aussi un antidouleur en gélules prescrit à
l’hôpital à raison de 6 par jour, puis 4 par jour à la maison pendant 30
jours ! Après une journée à la maison je décide de ne les prendre qu’à la
demande, selon la douleur. J’ai dû en prendre 3 ou 4 en une semaine puis j’ai
arrêté. La dose et la durée étaient
donc très largement surévaluées. J’ai donc eu raison d’adopter cette attitude
d’attente et la plupart des boites de ce médicament, sauf celle entamée, vont
retourner à la pharmacie. Je vérifie ainsi une fois de plus que nous sommes
dans un pays dominé par de puissants laboratoires biochimiques pour lesquels
l’assurance maladie en faillite est bonne fille…
Je viens d’entendre à la télé que les Français consommaient
beaucoup plus d’antibiotiques que les autres européens, mais pour quelle
raison ? Pendant des décennies des médecins bien conditionnés nous ont
répété qu’en cas d’angine il fallait toujours prescrire une couverture antibiotique.
Aujourd’hui des spots télévisés font passer pour un imbécile le Français moyen
qui croît encore qu’il faut toujours agir ainsi !
Les compléments de soins
Au début j’étais obnubilé par la
fracture. Puis j’ai réalisé qu’au choc du haut du fémur sur la route s’était ajouté l’attaque chirurgicale à l’arme
blanche : avec des vaisseaux et chairs coupés il y a de façon inévitable
un petit œdème dans la jambe y compris au pied. Pour améliorer la
circulation je vais prendre un mélange de teintures mères de 5 plantes dont l’hamamélis, le fragon, le marron
d’Inde et l’hydrastis. Il est vendu tout prêt en pharmacie par une marque. Un
bémol, c’est avec de l’alcool. J’y ajoute aussi une enzyme contenue dans la
tige d’ananas, la bromélaïne, produit également distribué en pharmacie
par une marque. C’est efficace contre les oedèmes modérés.
L’homéopathie a aussi sa place avec l’incontournable
arnica. La dilution habituellement préconisée pour ces chocs serait de 5 CH
mais un thérapeute m’avait conseillé le 9 CH pour le vélo, le jardinage, le
bricolage…A cette dilution, en prenant 6 granules par exemple on est comme un
chat me disait-il. Ayant vérifié sur le vélo que ce n’était pas faux et plus
efficace, au niveau du ressenti, qu’en 5 CH, j’opte pour le 9 CH à prendre
pendant plusieurs mois tous les jours. Pour la consolidation de l’os tous les
homéopathes conseillent Symphytum en 5 CH 3 fois par jour. En cas de
fracture c’est un incontournable de l’homéopathie.
Je prends aussi tous les jours du silicium buvable et
assimilable. Cela faisait déjà partie de mon mode de vie, je ne fais
qu’augmenter les doses pendant quelques temps. Il est aussi possible d’ajouter
des gels de silicium sur les muscles et
l’œdème.
La vitamine C naturelle est plus que nécessaire et
sans lésiner sur les doses. J’en utilisais justement dans ma pratique cycliste,
en particulier pour limiter les effets nocifs de l’oxydation liée à l’effort
physique (production de radicaux libres). Pendant cette période de
reconstruction osseuse et musculaire et aussi de lutte de l’organisme contre
les molécules nocives des médicaments, je pense consommer au moins 2 grammes
par jour de vitamine C naturelle (acérola).
Comme j’ai 64 ans et que je
faisais énormément de montées cyclistes dans des dénivelés importants j’étais
déjà orienté sur la nécessité de protéger les articulations de l’usure du
cartilage. Selon les recherches récentes menées sur ce grave sujet il faut
d’abord réduire l’inflammation articulaire puis soutenir la reconstruction du
cartilage. Pour le premier point
j’utilise les anti-inflammatoires naturels que sont l’harpagophytum et l’ortie et pour le second
des sulfates de glucosamine et des chondroïtines. Le tout dans des
gélules contenant en plus du curcumin, du gingembre et de la vitamine
E naturelle, autre anti-oxydant majeur avec la vitamine C. J’avais constaté
depuis plusieurs années l’efficacité de cette préparation car les gênes que je
ressentais au niveau du genou avaient totalement disparu après 4 mois de prises
quotidienne. Après avoir interrompu le traitement j’avais constaté leur retour.
Aussi, j’avais décidé, plusieurs mois avant cette fracture, de passer au mode
continu. Alors, je continue ! J’ai demandé au chirurgien s’il y avait
quelque chose au niveau du cartilage de la hanche, en raison du choc en particulier. Il m’a confirmé que tout
était bon. Donc aucune arthrose de la hanche en préparation, c’est déjà,
ça !
Bien entendu chacun pense aussi à prendre un produit aidant
la consolidation de l’os. Mais que de polémiques sur le sujet ! Le
calcium, mais quel calcium ? De la vitamine D ? Lire
sur Gestion Santé
toute une série d’articles sur la vitamine D. Il existe une foule de produits censés aider à la recalcification, mais lequel
choisir ? Il m’en a été proposé 3 par plusieurs sources et je ne sais
lequel choisir alors je demande les services d’un excellent radiesthésiste qui
va sélectionner sans discussion, parmi les 3 en présence, celui fabriqué avec de l’extrait de nacre
(aragonite conchylifère marine) et de la vitamine D3. Il teste en me tenant le
pouls et en plaçant son pendule au dessus du produit. Avec la nacre le pendule
va tourner beaucoup plus rapidement (il ne vend aucun produit) et en ajoutant
de la vitamine C c’est encore plus intense. Il me dit de ne pas lésiner sur
cette vitamine. C’était déjà mon intention. Le test n’est valable que pour moi
et dans cette période. Le produit qui me convient le mieux, parmi ceux testés, ne
sera pas forcément le meilleur pour un
autre, ni même pour moi dans 3 mois. J’apprends aussi qu’à l’intérieur de la
coquille d’huître il y a une zone
blanche qui s’effrite facilement et qui libère une sorte de poudre faite de
calcium assimilable que l’on peut consommer. Ainsi, en mangeant des huîtres on
peut aussi soigner la solidité de ses os !
La mil-thérapie
J’avais déjà entendu parler de la mil-thérapie, mil comme
magnétique, infrarouge, laser. Cette technique utilise un appareil produisant
certaines fréquences entre 5 Hertz et 5000 Hertz et voici un lien qui expose son utilisation thérapeutique. Elle est la résultante des recherches menées par les Russes
pour résoudre le problème posé par l’absence de pesanteur prolongée sur les os
des cosmonautes : à leur retour sur Terre leurs os sont fragiles comme du
verre. Certaines fréquences bien choisies, émises régulièrement depuis leur scaphandre
ont permis de résoudre ce problème. Il serait possible aujourd’hui de
bénéficier de cette technologie issue de recherches très avancées appelées
médecine quantique et qui peut en particulier accélérer considérablement la
consolidation osseuse. Ce n’est pas encore très répandu dans notre pays
malheureusement délibérément orienté vers la biochimie plutôt que vers le
vibratoire.
Le footballeur Djibril Cissé, après sa terrible fracture à
la jambe juste avant la coupe du monde 2006, n’avait pas été plâtré. Une fois
la fracture réduite sa jambe avait été placée dans une gouttière et 3 fois par
jour il recevait, selon ce qu’on m’a dit, 23 minutes de traitement par
mil-thérapie sur cette jambe. Comme je connais un thérapeute très sérieux qui
pratique la mil-thérapie à quelques dizaines de kilomètres de mon domicile je
suis vraiment tenté d’en profiter pour voir ce que cela donne sur moi. Malgré
le coût et avec le déplacement ajouté j’estime que ça vaut la peine d’essayer
car si je dois attendre que ce soit remboursé par l’assurance maladie...
Je vais avoir ma première séance le 7 janvier, juste 2
semaines après la chute. Selon le protocole des concepteurs il faut, pour une
fracture du col du fémur, traiter le cœur, l’artère fémorale au plus près de la
fracture, les surrénales, chaque fois 5 minutes, puis la zone de la fracture
avec plusieurs niveaux de fréquence. Je viens pour voir et j’espère évidemment
beaucoup.
En posant le pied par terre après cette séance je sens que
l’appui est bien meilleur, ce qui sera confirmé quelques heures plus tard chez
le kiné où je vais réussir à marcher, à très petits pas glissés et sans aucun
appui, pendant plus de 15 mètres, ce que je n’osais pas imaginer 1 heure
auparavant. Le lendemain nouvelle séance où je ressens très nettement le
bienfait de la fréquence sur le cœur. L’après midi, 2 semaines exactement après
l’opération, je monte les 2 pieds sur la première marche de l’escalier en
m’aidant de béquilles et chez le kiné je vais marcher sans appui en avançant
les jambes nettement l’une devant l’autre sur quelques pas. Le kiné n’en
revient pas de mes progrès rapides. Franchement, je pense que la mil-thérapie y
est pour quelque chose.
Après ma quatrième séance de mil-thérapie, 16 jours après la
fracture je vais faire, sur ma propre initiative et sans avoir demandé l’accord
du kiné, 20 minutes sur son vélo de rééducation. Non seulement cette séance me
fait un bien énorme au moral mais va assouplir considérablement la cuisse
martyrisée par l’opération : à la fin de la séance je la sens beaucoup
plus légère, réactive et la soulève alors beaucoup plus facilement. Le
lendemain à nouveau 20 minutes de vélo et le surlendemain, au soir de ma
cinquième séance de mil-thérapie, 18 jours après la chute, 17 jours après
l’opération, je me lève de mon fauteuil sans aucun appui et sans aucune
douleur, les bras en avant.
La
médecine quantique
La mil-thérapie c’est de la médecine quantique. Voici ce
qu’on peut lire à
ce sujet sur le web :
« Ainsi, le Dr Youri Khefeits, médecin-praticien
russe et chercheur en médecine quantique à l’Institut d’Energétique de Moscou,
pose cette définition : « la santé consiste dans l’harmonie des relations
énergétiques d’information entre l’individu (le sujet) et la Nature (l’objet) ;
cette harmonie s’exprime par l’homéostasie de l’organisme sur le plan physique,
mental et spirituel. » A noter que l’homéostasie peut se concevoir comme étant
l’optimisation des mécanismes d’auto-régulation, d’auto-défense et
d’auto-guérison de l’organisme vivant… soit une dynamique de santé active
impliquant la personne tout entière.
Une récente série de publications scientifiques
russes semble démontrer que l'utilisation prophylactique des technologies
quantiques à raison de 2 ou 3 cures par an permettrait de prolonger sainement
la vie humaine de 7 à 12 ans ! L'intérêt de la régénération quantique (encore
appelée : réparation ou réhabilitation) a été mis en évidence dans de nombreux
cas : accélération du rétablissement et de la cicatrisation post-opératoire
(après des interventions lourdes ou complexes), réparation après chimiothérapie
et/ou radiothérapie dont on peut objectivement diviser par deux ou par trois le
temps nécessaire à la récupération.
A ce titre, on peut donner en
exemple le cas du président de la Russie, Boris Eltsine, dont la récupération
fut surprenante pour le monde entier deux semaines après son intervention
chirurgicale (quintuple pontage) en fin 1996 !
La "médecine quantique"
est un domaine encore méconnu qui risque de révolutionner le développement de
processus énergétiques totalement
biocompatibles, sans passer par des manipulations génétiques ou par l'intrusion de vaccins, la médecine quantique
optimisera tous les domaines de la santé en restituant à la création le sens
originel qui lui est assignée par la Vie ! »
A suivre…