Jeux Olympiques : un non événement !
En
usant de la violence pour promouvoir la Paix on exacerbe la violence.
Si
on boxe un boxeur, on ira au tapis. Il faut le chatouiller sous les bras !
Si
les jeux avaient été attribués à la Chine c’était dans l’espoir de la voir
évoluer vers les valeurs occidentales. Et si c’était l’inverse qui se
produisait ? Comme on peut le lire
dans la presse :
« Le risque, aujourd’hui, est
que le gouvernement chinois soit contraint d’interrompre son processus de
réformes car la situation du moment a déjà permis aux éléments les plus durs de
relever la tête. Il n’est donc pas certain que la tournure prise par les
manifestations en Europe aboutisse exactement au but recherché. »
La
Chine est aujourd’hui une formidable puissance économique qui pourrait acheter
les grandes sociétés américaines et française et peut faire monter les prix des
matières premières sur les marchés mondiaux. Aussi les dirigeants occidentaux
sont dans leurs petits souliers et les dirigeants des entreprises françaises
craignent des représailles économiques sévères et durables qui auraient pour
première conséquence l’affaiblissement de notre économie et donc de notre
pouvoir d’achat auquel nous tenons tant.
Alors que faire ? RIEN !!!
RIEN,
c’est à dire ne pas aller sur le parcours de la flamme.
RIEN,
c’est à dire, pour les riverains du parcours, ne pas ouvrir leurs volets.
Imaginez une flamme passant sans problème certes, mais dans des rues vides et
désertes…
RIEN,
c’est à dire ne pas commenter l’événement.
RIEN,
c’est à dire ne pas allumer sa télé pour regarder la cérémonie d’ouverture.
RIEN,
c’est à dire ne pas regarder les compétitions et profiter du temps ainsi gagné
pour s’adonner à des activités physiques ou culturelles et s’en trouver bien.
Le
mardi 8 avril 2008 France 2 diffusait un remarquable documentaire sur l’année
1968 dans le monde. Il n’y a pas eu que notre mai 68 ! Il y eut aussi,
entre autres, le printemps de Prague transformé en hiver sibérien par les chars
soviétiques…
La
vraie culture n’est pas celle qui s’exprime par des bâtiments ou des œuvres
exposées mais celle qui habite vraiment les êtres. Quand une puissance menace
de tout écraser il faut savoir faire le dos rond pour préserver l’essentiel.
Une telle situation peut aussi être l’opportunité d’intérioriser d’avantage la
culture si on ne peut plus l’exprimer dans l’espace. Plus facile à dire qu’à
faire. Mais ainsi, et peut-être seulement ainsi, les Tibétains pourront
préserver l’essentiel, c’est à dire ce qu’ils parviendront à porter en eux même
puisqu’ils seront de plus en plus contraints d’en dissimuler l’expression.